De par ses qualités écologiques ainsi que ses agréments, le chauffage en bois laisse de moins indifférents les foyers français. Si le bois s’impose comme une source d’énergie conjuguant confort, économie et écologie, il reste néanmoins à choisir le bon combustible parmi tout un éventail d’essences de Bois de chauffage à Paris. Voici donc un panorama des détails à prendre en considération pour choisir le meilleur bois de chauffage.
Tous les bois brûlent-ils de la même manière ?
Quand on est un grand amateur de barbecue ou de feux de camp, on sait parfaitement que tous les bois ne se brûlent pas de la même manière. Ceux qui souhaitent se chauffer au bois doivent dans ce cas comprendre que tous les bois de chauffage ne se valent pas. Il convient alors de préciser que c’est la provenance ou l’essence du bois qui détermine son pouvoir calorifique ainsi que sa performance de chauffe. Cela dit, à quantité et taux d’humidité équivalents, tous les Bois de chauffage en Normandie ne vont pas produire la même chaleur. Qui plus est, la longévité de la combustion ainsi que les résidus de cendres générés une fois le combustible consumé diffèrent d’une essence à l’autre. Il est alors normal si le choix d’un bois de chauffage peut rapidement s’avérer une tâche fastidieuse. Fort heureusement, il existe de nombreux critères-clés sur lesquels ce choix peut se baser, essentiellement l’essence et le taux d’humidité du bois.
Quelle essence de bois à privilégier pour se chauffer confortablement
Afin qu’on puisse profiter pleinement de tous les avantages liés à l’utilisation d’une cheminée ou d’une poêle à bois, le choix de l’essence est un détail qui ne peut en aucun cas laisser place au hasard. Les essences en général sont classées en 3 groupes distincts en fonction de leur dureté ainsi que les étincelles qu’elles peuvent produire lors de la combustion. Premièrement, on a la catégorie G1, désigné sous l’appellation de « feuillis durs », dans lequel sont répertoriés le chêne, le hêtre, le frêne, le charme, l’érable et l’orme. Deuxièmement, le groupe G2 ou « les intermédiaires » regorgeant différentes essences mi-dures comme les arbres fruitiers, le châtaignier, l’acacia et le merisier. Et troisièmement, on a les feuillus tendres comme le bouleau et le peuplier ainsi que les résineux tels le mélèze, le pin, le sapin, le platane, l’épicéa qui sont groupés dans la catégorie G3.
À titre de précision, plus la masse volumique du bois de chauffage est importante, plus le combustible fournit d’énergie, c’est-à-dire plus de chaleur et de temps à brûler. Cela dit, pour une meilleure performance de chauffage, les essences du groupe G1 sont à privilégier. Néanmoins, il peut s’avérer judicieux d’opter pour des bois tendres en début de feu. De cette manière, il est possible de profiter d’un allumage rapide et des belles flammes. Les bois durs de la première catégorie peuvent prendre le relais.
Choisir son bois de chauffage en fonction de son humidité
Cheminée ou poêle, pour une utilisation optimale d’un dispositif de chauffage à bois, il faut s’assurer que le bois utilisé soit sec, voire très sec. Logiquement, plus un bois de chauffage est humide, plus celui-ci perd en performance de chauffe. De surcroît, un bois humide dégage toujours de la fumée et est susceptible d’encrasser facilement les conduits, ce qui risque de minimiser considérablement la performance de l’installation. Cela étant dit, pour profiter d’une bonne performance de chauffe, il faut veiller à ce que le taux d’humidité du bois n’excède pas les 20 %. Par ailleurs, les bois traités (palettes et bois industriels par exemple), ou peints sont à proscrire quitte à se voir confronter à une fumée épaisse et à des vapeurs potentiellement toxiques.
N.B. Avant d’utiliser des bûches de bois pour se chauffer, il est crucial de toujours se renseigner préalablement sous peine de prendre de mauvaises décisions. Par exemple, il est fortement déconseillé de se chauffer au châtaigner lorsqu’on utilise une cheminée à foyer ouvert. La raison est que cette essence, lors de sa combustion, éclate et projette par conséquent des morceaux de bois ou des étincelles à plusieurs mètres. Les résineux quant à eux sont souvent pointés du doigt en raison du fait qu’ils peuvent encrasser rapidement les installations bien qu’ils garantissent un allumage rapide. C’est pourquoi les essences regroupées dans cette catégorie sont uniquement réservées pour la phase d’allumage.